EURO 2004 : Michel Pont, Jorg Stiel et Fabio Celestini donnent leur avis avant le tirage au sort de Lisbonne prévu dimanche.
Quoi qu’il arrive, l’équipe nationale se frottera aux grands d’Europe. Un premier suspense prendra fin dimanche Lisbonne, vers midi. La Suisse connaìtra le nom des trois adversaires qui l’attendront lors de l’Euro 2004 (12 juin juillet). Les rêves les plus fous sont autorisés, les supporters, la TSR et l’équipementier sportif de notre équipe de foot étudient les différentes variantes pour leur équipe nationale, qui ne partira de toute faqon pas favorite. Faut-il dès lors souhaiter la poule la plus attractive, avec par exemple France, Italie et Pays-Bas? Ou alors trois rivaux qui pourraient, sur le papier, mieux convenir nos internationaux, comme la Suède, l’Angleterre et le Danemark? Empeché de se rendre au Portugal en raison de son opération la hanche, Kobi Kuhn privilégie cette seconde option. La Suisse est déjà forte de deux certitudes. D’abord, elle ne croisera pas le fer avec la Bulgarie, la Grèce et la Lettonie, ses compagnons du 4e et dernier chapeau. Ensuite, elle n’évitera pas de gros morceaux, quels qu’ils soient.
«En fait, ce tirage au sort ne représente aucune véritable importance mes yeux, souligne Michel Pont. Nous figurons parmi les 16 meilleures naiuuuuuyuuu Les quatre chapeaux Chapeau Portugal, France, Suède et République tchèque. Chapeau Angleterre, Italie, Espagne et Allemagne. Chapeau Pays-Bas, Croatie, Danemark et Russie. Chapeau Bulgarie, Suisse, Grèce et Lettonie. Télévision En direct sur TSR2 dimanche dès 11 55. tions et, avec Kòbi Kuhn, nous avons pris pour habitude de ne pas trop nous préoccuper de nos rivaux.» L’entraìneur-assistant représentera son chef Lisbonne. Il n’émet finalement qu’un seul voeu: ne pas retrouver la Russie. «Quoi qu’il arrive, cet Euro représente une cerise sur le gateau destinée nous piacer idéalement sur les rails qui doivent nous mener jusqu’à l’Euro 2008», poursuit le Genevois. Impossible malgré tout d’éviter le petit jeu des pronostics. Pour le gardien Jòrg Stiel, la tète de sèrie idéale serait la Suède, «redoutable, mais plus accessible que le Portugal, qui évolue chez lui, et les deux grands favoris de l’Euro, la France et la République tchèque.» Du deuxième chapeau émergera de toute faqon un géant. «A choisir, autant que ce soit l’ Angleterre, poursuit le capitarne de l’équipe nationale. Nous sommes plus l’aise face ce genre d’équipe. Dans le troisième, les Pays-Bas incarnent l’ogre éviter.» Eviter la Russie Un avis pas forcément partagé par Fabio Celestini, rhomme qui, par son fameux but victorieux Dublin en octobre 2002, permis aux Suisses de rendre l’exploit possible et croire en leurs capacités. «Retrouver la France, l’Italie et les Pays-Bas ne serait pas pour me déplaire, précise le Vaudois de Marseille. Quel bonheur de rencontrer tous ces monstres sacrés, quelles magnifiques affiches!» Soit, mais un véritable groupe de la mort. «Pas plus qu’un autre, souffle Celestini. En tirant la République tchèque et la Russie, les gens pourraient, tort, se persuader que la tache est plus facile. Nous aurions encore de la pression supplémentaire … Effectuez un sondage parmi les techniciens et vous obtiendrez des options aussi variées que les chiffres d’une combinaison bancaire. Mais, Michel Pont le reconnaìt, «le football nordique et anglo-saxon convient mieux aux Suisses qu’un football plus technique et latin.» En clair, plutot la Suède, l’Angleterre et le Danemark que le Portugal, l’Espagne et la Croatie. Le voile sera levé dans quelques heures. Le compte rebours pourra alors débuter. Le juin 2004, la Suisse affrontera l’Allemagne, pour autant que le sort ne place pas demain les deux voisins dans le meme groupe. Trois autres matches devraient etre fixés la mi-février (à l’étranger), la fin mars et la fin avril. Michel Pont aura également pour mission ce week-end de trouver un dernier adversaire, qualifié pour l’Euro, que la Suisse retrouvera au Portugal quelques jours de l’ouverture.